L’Hystéria… collective!
21 mai 2008. Dans le cadre du rapport Pronovost, la recommandation 47 a établi des balises claires afin d’être une association représentative de la classe agricole. L’Union paysanne croit que ce n’est qu’une question de temps avant que les agriculteurs retrouvent une liberté pleine et entière de s’associer au syndicat de leur choix comme partout dans le monde.
Afin d’être prête à cette éventualité, l’Union paysanne consacrera les 6 prochains mois à réfléchir et mettre en place sa vision du syndicalisme agricole. Pour ce faire, nous sommes heureux d’annoncer l’embauche, à titre de consultantes, de Madame Denise Proulx et de Madame Lucie Fortin.
L’annonce aujourd’hui du Ministre Laurent Lessard concernant le plan pour la relève agricole ramène sur le tapis toute la question de "que faut-il faire pour avoir une relève agricole au Québec". Plus d’argent? Rien n’est moins sûr!
À la lumière du rapport Pronovost autant que de par notre expérience avec notre membership agricole jeune et atypique, nous réalisons que ce qu’il manque le plus... c’est de l’oxygène. L’agriculture telle que proposée par l’UPA est désormais figée dans le temps, disons le : sclérosée.
En moyenne, 1500 fermes disparaissent, de façon nette, chaque année depuis 45 ans. À espérer qu’il y aurait 1000 jeunes de la relève qui souhaiteraient se lancer ou reprendre une ferme existante, et ce n’est pas le cas, les deux millions annuels sur 5 ans représenteraient 2000$ par jeune, par année. Une goutte d’eau dans la réalité des fermes d’aujourd’hui, et la recette des subventions, tout en ayant aidé certains à s’établir, n’a pas arrêté l’hémorragie. Il est déjà excellent que le ministre ait visé des créneaux non conventionnels.
Communiqué - Pour diffusion immédiate
RQcOGM
Projet de loi fédérale sur l´étiquetage des OGM
Ottawa, 3 avril 2008 - La Chambre des communes entame aujourd´hui, à Ottawa, un important débat sur un projet de loi privé (C-517) du député de Rivière des Mille Îles, Gilles-André Perron. S´il est adopté, ce projet de loi rendra enfin obligatoire l´étiquetage des OGM au Canada. Une coalition d´organisations citoyennes salue cette initiative et exhorte les députés fédéraux à voter en plein respect et pleine considération de la volonté des consommateurs canadiens.
« Nous avons tous un droit fondamental de savoir si les aliments que nous mangeons contiennent des OGM », Isabelle Côté des AmiEs de la Terre de Québec. « Il est grand temps que le Canada rattrape son retard dans ce domaine ». En effet, Ottawa refuse toujours de mettre en place l´étiquetage obligatoire des OGM, malgré les sondages qui, bon an mal an, prouvent qu´entre 79 % et 90 % des Canadiens et des Québécois se montrent favorables à l´étiquetage obligatoire des OGM.
« Plus d´une quarantaine de pays ont déjà adopté l´étiquetage des OGM, dont la Russie et la Chine », rappelle Charles Tanguay, de l´Union des consommateurs. « En Europe, l´étiquetage des OGM a été adopté dès 2001 ».
Lundi 25 février 2008. Qui l’eût cru! Après avoir entendu 770 mémoires et nombre d’études d’experts, voilà que le rapport Pronovost sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire semble reprendre dans une similitude déconcertante l’analyse de l’Union paysanne sur les raisons de la crise et les façons de s’en sortir.
Île-d’Orléans, 14 février 2008. Le parti Libéral du Québec a décidé une fois de plus de ne pas tenir compte des opinions émises par la population québécoise en rejetant en moins de 24 heures la recommandation-clé du rapport de la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire québécois (CAAAQ).
Il y a à peine quelques mois, le parti Libéral du Québec rejetait aussi la décision de la Commission sur la protection du territoire agricole de refuser d'utiliser des terres agricoles pour l'implantation d'un port méthanier à Lévis (Rabaska). Cette décision a pourtant également été déjà largement critiquée car ce faisant, le gouvernement privilégie une fois de plus les intérêts d’industriels (majoritairement étrangers) au détriment des intérêts de l'agriculture québécoise et donc de la population.