Vision

L’Union paysanne croit à l’atteinte des souverainetés alimentaires par une agriculture écologique et paysanne, en vue de procurer à notre population une nourriture saine et diversifiée, dans le respect de la nature, des sols, des animaux, de l’environnement et des communautés ; d’autre part, sur l’habitation du territoire, de façon à assurer le maintien de campagnes vivantes et une paysannerie forte, nombreuse et plurielle.

Mission

L’Union paysanne représente les paysans et paysannes du Québec et regroupe tous ceux et celles qui militent pour des souverainetés alimentaires adaptées aux territoires. Pour ce faire, elle effectue diverses représentations auprès des élus.es et de la communauté en général. Comme il importe de démocratiser les enjeux reliés à l’agriculture et à l’alimentation, l’Union paysanne assure une présence médiatique afin de faire entendre un autre point de vue et participe à de nombreuses conférences, tables rondes et consultations. De plus, elle soutient et entreprend des démarches politiques telles que pétitions, manifestations et dépôt de mémoires auprès des différents paliers gouvernementaux. 

L’Union paysanne est la seule organisation québécoise membre de La Via Campesina, un mouvement international regroupant plus de 300 millions de paysan.nes dans le monde! Rappelons que l’agriculture paysanne est la composante agricole d’un projet de société plus large, que nous souhaitons démocratique, égalitaire et respectueux de l’environnement et du vivant. Ce projet ne concerne pas que les politiques agricoles, mais également les politiques alimentaires, à même de structurer la demande pour les produits issus de l’agriculture paysanne. En ce sens, tout le monde peut devenir membre de l’Union paysanne et participer au mouvement des souverainetés alimentaires, tel que défini par La Via Campesina.

 

L’Union paysanne c’est…l’Alliance de la Terre et de la Table.

Valeurs

Autonomie, démocratie, solidarité

Le libre-échange, les politiques agricoles axées sur un modèle unique et le monopole syndical ont fragilisé et désolidarisé les agriculteur.trices. Ça doit changer. C’est au cœur de ces réalités que nous avons puisé les valeurs qui animent l’Union paysanne.

Autonomie : Pour l’Union paysanne, l’autonomie est collective. Les souverainetés alimentaires doivent passer par des communautés autonomes et souveraines, prises en charge par ses acteur.trices. Elle appelle à l’indépendance face aux industries agroalimentaires, de manière à redonner aux collectivités le plein contrôle de leur alimentation. 

 

 

Démocratie : Pour l’Union paysanne, la démocratie s’exprime par la construction horizontale des rapports humains. Elle conçoit la démocratie comme un processus, maintenue par un ensemble de pratiques qui permettent à la base une expression véritable au sein de l’organisme.

Solidarité : l’Union paysanne s’inscrit dans un mouvement social mondial : La Via Campesina. Nous dénonçons les politiques néolibérales qui fragilisent les paysan.nes du monde. L’Union paysanne est aussi solidaire des luttes sociales globales et intersectionnelles.

agroécologie paysanne au Québec
Ferme de la Dérive, Rimouski.

Quel modèle agricole défendons-nous?

L’Union paysanne milite pour une agriculture axée d’une part sur la souveraineté alimentaire, en vue de procurer à notre population une nourriture saine et diversifiée, dans le respect de la nature, des sols, des animaux, de l’environnement et des communautés; d’autre part, sur l’occupation du territoire, de façon à assurer le maintien de campagnes vivantes avec une paysannerie forte, nombreuse et plurielle. Extrait de la Déclaration de principe, pour le document complet cliquez ici

Si nous voulons redynamiser nos villages et pouvoir offrir au monde autre chose qu’une nourriture standardisée, il faut multiplier partout au Québec: les fermes, les marchés-publics, les fromageries, les ateliers de transformation locales et de réel circuits-court de commercialisation. Il faut repenser notre Québec agricole et alimentaire et nous y travaillons déjà. 

L’Union paysanne c’est…l’avenir.

L'organisation

Depuis sa fondation en 2001, l’Union paysanne a représenté plusieurs milliers d’agriculteur.trices. Si le message de l’Union paysanne porte autant, c’est en raison de toute l’implication bénévole effectuée par des hommes et des femmes qui, de la Terre à la Table, ont à cœur le présent et l’avenir de l’agriculture.

Conseil de coordination

La coordination de l’Union paysanne est assurée par le Conseil de coordination composé de 11 membres élus par le Congrès national.
9 postes sont dévolus à un agriculteur-trice ou quelqu’un de la relève agricole et les 2 autres à des citoyens-nes.

Gabriel Leblanc

Président

Gabriel est paysan à la Ferme de la Dérive, un projet d‘agriculture maraîchère situé au Bic, dans le Bas-St-Laurent. Accessoirement, il est titulaire d’un baccalauréat en Études internationales et d‘une maîtrise en Sciences de l’environnement. Gabriel s‘est joint au CA de l’Union paysanne pour œuvrer à l‘institution des souverainetés alimentaires nécessaires à l’autonomisation des communautés en matière d’alimentation.

Gaspar Lépine

Vice-président

Établi en Gaspésie depuis plusieurs années, il travaille à la consolidation d‘un milieu de vie collectif expérimental, il participe à plusieurs coopératives et est engagé pour la transformation des institutions municipales. Il est détenteur d’un Bac en sciences politiques de l‘UQAM, ainsi que d’un DEP en charpenterie. Sensible à l‘empreinte sociale et écologique de l’économie alimentaire, il est paysan à la coop du Trécarré.

Jean-Simon Administrateur secrétaire Union Paysanne

Jean-Simon Vogel-Robert

Trésorier

Ancien enseignant au primaire, Jean-Simon travaille au développement de modèles d‘éducation démocratiques et holistiques. Il participe à la dynamisation de la paysannerie de Brome-Missisquoi, notamment par l’organisation d‘événements en liens avec l’autonomie alimentaire.

Pierre-Élie Hupé

Administrateur

Pierre-Élie est un acteur de changements à plusieurs niveaux. Il fait actuellement parti d’un projet collectif ancré dans l’autosuffisance.

Michael Fleckenstein

Administrateur
Originaire de l’Allemagne, j’ai vécu longtemps en Belgique et me suis installé en Vaudreuil-Soulanges en 2017. Je suis engagé depuis longtemps dans différentes initiatives culturelles, syndicales et citoyennes – et bien que je ne sois pas fermier -, j’ai rejoint L’Union Paysanne en tant que citoyen-mangeur parce que l’agriculture touche à tellement d’enjeux (climat, biodiversité, souveraineté alimentaire, justice sociale et j’en passe). Pour moi une agriculture de proximité, à échelle humaine et respectueuse du vivant est la base pour construire une communauté d’hommes et de femmes libres, égaux en droit et en devoir qui prennent leurs responsabilités pour les générations futures. « Je fais ma part » comme disait le colibri.

Employé.es

Marie-Josée Renaud

Coordonnatrice Union paysanne

Marie-Josée Renaud est bachelière en sciences politiques et détient également une maîtrise en aménagement du territoire et développement régional. Impliquée dans le milieu associatif depuis plus de 10 ans, elle a cofondé et dirigé l’organisme Craque-Bitume, bien connu à Québec pour son travail en écologie urbaine. Elle sera responsable de l’administration générale de l’organisation, de la coordination des bénévoles et de la recherche de financement.

Geneviève Lalumière

Geneviève Lalumière

Coordonnatrice Comité international

Cueilleuse de plantes médicinales et gardienne des semences, Geneviève dédie sa vie à cette bafouée que nous appelons la Terre Mère. Elle est impliquée depuis plusieurs années dans le Centre paysan, une école d‘agroécologie, car elle a à cœur la préservation, le développement et le transfert des savoir-faire artisans et paysans, à la base d’une souveraineté populaire et alimentaire. Elle milite aussi au sein du mouvement paysan international La Via Campesina. Stimulée par les communautés humaines, elle participe à divers projets sociaux, agricoles, culturels et artistiques autant en milieu urbain que rural, toujours dans une optique de souveraineté des peuples et d’intersectionnalité des luttes.