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Hors quota : l’Union paysanne interviendra devant la régie des marchés agricoles

Vous êtes un-e producteur-trice agricole et souhaitez joindre le mouvement? Il nous fera plaisir de vous accueillir parmi nous. Il suffit de remplir cette lettre d’intention et de nous la renvoyer, soit par courriel (coordination@unionpaysanne.com) ou par la poste.

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Le dossier du hors quota avance à l’Union paysanne. Après avoir tenté de faire changer les choses au niveau politique, nous amenons maintenant l’enjeu au juridique. En effet, Me Jean Nobert, avocat chez Dion Rhéaume, a accepté de représenter l’Union paysanne et une centaine de producteurs-trices dans leur demande de hausser les hors quota dans différents secteurs de production au Québec. Rappelons que, à l’automne 2016, l’Union paysanne a déposé une demande à la Régie des marchés agricoles du Québec afin de hausser le hors quota dans le poulet, les œufs et le dindon.

C’est n’est plus un secret pour personne, il n’y a pas d’ouverture, ni pour la relève agricole, ni pour les paysans dans les secteurs sous quota au Québec. Cette situation, qui perdure depuis plus de 40 ans, est due en grande partie à la résistance des cartels qui contrôlent ces secteurs à partager avec les jeunes générations.

Il y a peut-être un moyen d’ouvrir ces secteurs (œuf, poulet, dindon) aux jeunes et aux régions tout en ne dérangeant pas leur sacro-saint contrôle sur les quotas. Pour y arriver, l’Union paysanne propose de hausser le hors-quota, c’est-à-dire la portion qu’une personne peut produire sans acheter un quota, à des niveaux équivalents à l’Ouest Canadien.

Par exemple, au Québec, vous ne pouvez pas produire plus de 100 poulets, 100 poules pondeuses ou 25 dindons, alors qu’en Alberta vous pouvez en faire respectivement 2000, 300 et 300. Le Québec est d’ailleurs l’endroit le plus restrictif au Canada en cette matière.

Une hausse des seuils de production hors-quota au Québec permettrait…

  • à nombre d’agriculteurs de diversifier leur production et d’augmenter leur revenu

  • à la relève agricole de démarrer avec moins d’investissements de base,

  • aux régions d’avoir des productions plus locales

  • aux petits abattoirs d’avoir une clientèle nouvelle, ce qui aiderait à leur survie

  • de voir émerger des productions quasi inexistantes : œufs et poulets de pâturage, sans OGM, biologiques, etc.